Départ et vols pour Los Angeles

Comme nous avons un mariage en région parisienne à notre retour et la possibilité d'y laisser notre voiture, bien à l'abri dans un garage, nous prenons très vite la décision de rallier Brest à Paris en voiture.

Derniers préparatifs

Nous avons préférés prendre nos 4 sacs de plongée plutôt que des valises car, plus souples, ils sont plus "malléables" et se rangent mieux dans les différents coffres (voiture, avion). Ils se remplissent petit à petit. Dans un, le matelas prêté par Sylvie et Jean-René et qui héberge en son milieu une bouteille de Sancerre ; dans un autre, c'est un duvet qui protège une bouteille de rhum et un autre le foie gras. Les vêtements pour climat chaud et froid remplissent le reste, ainsi que nécessaire de toilette, café, lait et cacao en poudre, ... .

Par contre, tout ce qui est fragile et/ou indispensable ira en bagage cabine, British Airways ayant la réputation de perdre des bagages. Mieux vaut prévenir ... .

Nous déposons Caramelle, la chatte de la maison, chez la maman d'Isabelle et rentrons terminer nos bagages, le départ étant pour le lendemain. Les bagages sont pesés (un peu moins de 20 kg chacun pour un maximum de 23) et le plus lourd repéré, c'est par celui-là que l'on commencera à l'aéroport, on ne sait jamais !
Au total, plus de 100 kg en comptant les valises et sacoches cabine. Il paraît que nous voyageons lourd !

Vendredi 15 et samedi 16 mai

Après une nuit un peu fébrile (le stress du départ ), Isabelle charge la voiture et nous voilà partis pour la région parisienne.

Josette et Michel, de la famille d'Isabelle, nous accueillent et, après une bonne nuit, Michel nous emmène à Roissy, mais sa voiture est un peu petite vue la taille (et le nombre) de nos bagages. Finalement, tout finit par rentrer et moins d'une heure plus tard, nous sommes devant le comptoir de BA.

Accueil très sympathique, pesée des bagages (ouf, tout est OK, pas de surcharge) et en route pour l'embarquement. Et là, vidage complet de ma valise cabine, les gabelous n'auraient jamais vu çà : une valise bourrée d'appareils photos, caméscopes, disque externe, onduleur, accus divers, bref, tout ce que nous n'avons pas voulu mettre en soute car fragile et à cause de la réputation de BA.

Décollage pour Londres avec un ciel gris et déjà du retard ; ça commence !

Arrivée à Londres, refouille de ma valise ; nous commençons à être rodés ! Quel aéroport, Roissy nous paraît petit à côté ; rien que pour changer de "hall", pas de terminal, il nous faut prendre un "métro".

Après un peu d'attente, nous montons à bord ; un peu de soleil nous aide à patienter. Après 24 minutes de retard (cela commence à devenir une habitude), l'avion bouge, mais le décollage n'a lieu que 16 minutes plus tard.

Nous voilà enfin partis vers la patrie de l'oncle Sam, but de notre périple. Isabelle est près du hublot et nous avons le caméscope à portée de main (sa petite taille fait ici merveille).

Après quelques heures de vol, nous survolons le Groenland :

puis le début du Canada :

la partie ouest des USA :

et l'approche de Salt Lake City :

Aperçu de quelques zones désertiques puis « rouges » entre SLC et Las Vegas :

et nous atterrissons à Los Angeles (il est 18h33, heure locale).

Sur les conseils avisés de JP, nous nous pressons pour arriver dans les premiers à l'immigration. Il faut toujours remplir dans l'avion le formulaire vert, malgré l'obligation de l'ESTA. À part le fait qu'il semble ne pas comprendre mes explications sur nos conserves de foie gras, l'officier d'immigration semble plutôt sympathique. Récupération des bagages (un peu d'appréhension, mais tous sont finalement là) et direction la douane (ok) puis la sortie où JP doit nous attendre (un point de rendez-vous à l'extérieur est prévu au cas où). JP est finalement un poil en retard (il vient de se ramasser une prune) et en route pour Thousand Oaks, à l'ouest de LA, lieu de villégiature de nos amis et notre havre pendant le séjour, quand nous ne serons pas sur la piste.

Bien qu'il soit assez tard, le trafic est intense et ce premier contact avec la circulation aux USA est impressionnant : freeways à 4, 5 voire 6 files dans chaque sens et, ici, contrairement à chez nous, on dépasse sur n'importe quelle file, ce qui oblige à une attention accrue.

Arrivée à Thousand Oaks à 20h48.

Après quelques instants de retrouvailles avec Laurence et Noé leur petit garçon de 4 ans et demi, nous passons à table, mais la fatigue commence sérieusement à se faire sentir ; pour nous, métropolitains, il est environ 6h du matin.